Audition contre les dérives dont se rend coupable le gouvernement français
lundi 1 juillet 2013
mardi 25 juin 2013
La Révolution chrétienne lancée par le Pape François
"Aujourd'hui, un chrétien, s'il n'est pas révolutionnaire, n'est pas chrétien !"a lancé le pape argentin aux milliers de participants du Congrès ecclésial du diocèse de Rome, par manière d'appel du 18 juin.
vendredi 31 mai 2013
Communiquer à tous le feu et la joie du Christ
A l'occasion de la journée mondiale des Mouvements ecclesiaux, qui est pour lui "une preuve de la vitalité de l'Eglise" le Prélat de l'Opus Dei a publié un article dans le quotidien italien Avvenire
http://www.opusdei.fr/art.php?p=53531
La solennité de la Pentecôte est encore célébrée cette année en Mai, mois de la Sainte Vierge. Marie nous apprend à accueillir la Troisième Personne de la Très Sainte Trinité. Aussi, le pape François nous a-t-il rappelé en sa dernière audience générale que nous devons nous tourner vers Marie pour « vivre nous aussi » son « oui », sa disponibilité totale à accueillir le Fils de Dieu dans sa vie, transformée à partir de ce moment-là.
Ces derniers temps, nous avons eu tant d’occasions de louer Dieu pour l’action de l’Esprit Saint : l’élection du pape François a provoqué chez beaucoup de personnes l’envie de reprendre le chemin de la foi, celui du sacrement de Pénitence. La force du Saint-Esprit encourage les chrétiens à réaliser une véritable transformation pour diffuser l’Évangile dans le monde.
L’Église avance toujours sous l’impulsion du Saint-Esprit et il en sera toujours ainsi.
Dans la vie de l’Église, toutes les réalités ecclésiales sont inspirées par l’Esprit Saint lui-même, aussi bien les manifestations diverses de son organisation hiérarchique que sont par exemple, les diocèses, les vicariats apostoliques, les ordinariats, les prélatures territoriales ou personnelles que toutes celles qui surgissent dans le cadre du droit associatif de ses membres, ce qui est le cas des mouvements ou des associations.
Une démonstration particulière de cette action du Paraclet est la rencontre des mouvements ecclésiaux, des associations et des groupes de laïcs, célébrée samedi et dimanche à Rome. Cette rencontre est le point d’orgue d’un pèlerinage organisé à l’occasion de l’Année de la Foi par notre bien-aimé Benoît XVI, maître en la compréhension amoureuse du mystère chrétien. Elle est une preuve de la vitalité de l’Église qui, poussée par le souffle de l’Esprit, ne cesse de susciter des formes et des langages nouveaux pour toucher tout homme, toute femme, pour communiquer le feu et la joie du Christ à tous les cœurs.
La Prélature de l’Opus Dei, de par sa nature, ne participera pas à ce pèlerinage des mouvements. Mais, grâce à la communion ecclésiale, nous y serons tous présents par notre prière et notre affection : les fidèles de la Prélature, avec tant d’autres catholiques seront très unis, durant cette Pentecôte, au pape François et aux représentants de ces institutions.
Par ailleurs, beaucoup d’entre eux, à titre personnel, assisteront avec leur famille, leurs amis, aux célébrations qui auront lieu sur la place Saint-Pierre.
Puisse ce désir ardent de saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei avoir une portée infinie: « J’aimerais […] que, dans la Sainte Église, nous nous sentions tous membres d’un seul corps, comme nous le demande l’Apôtre ; que nous vivions à fond, sans indifférence, les joies, les tribulations, l’expansion de notre Mère […]. J’aimerais que nous vivions une véritable identité des uns aux autres, et de nous tous au Christ». (Forge, 630). Le pape François nous y encourage avec son sourire et son cœur de pasteur de tous.
La Pentecôte nous parle de langues, d’expansion, de sortie de nous-mêmes. Elle nous encourage aussi à chercher l’unité affective et effective de tous les enfants de l’Église. Une unité qui est signe d’espérance.
+ Xavier Echevarria
Prélat de l'Opus Dei
jeudi 4 octobre 2012
Les prophètes du paganisme contre Mgr Barbarin
La gent discutante a ri trop facilement — du rire suffisant de ceux qui se savent dans le sens de l’Histoire — des propos de Mgr Barbarin au sujet du mariage entre homosexuels.
Cette gent s’est indignée trop mécaniquement – de l’indignation réflexe des « Assis », au sens rimbaldien, de Clio – devant les réflexions du Primat des Gaules. Ce dernier a mis en lumière la face cachée de ce nouveau type de mariage : ses conséquences.
lire la suite de l'article de Robert Redeker sur Boulevard Voltaire
dimanche 16 septembre 2012
Jeanne d’Arc
Alors que nous fêtons le sixième
centenaire de sa naissance, peut-on dire que les voix de Jeanne d’Arc
appartiennent au passé ? Elles continuent pourtant à nous interroger.
Les voix qu’elle a entendues et écoutées
s’exprimaient en bon français. Les entretiens qu’elle avait, s’inscrivaient
dans une logique certaine car les actions et les initiatives que lui faisaient
prendre ces voix l’ont conduite à réaliser sur le plan militaire et politique
d’impressionnantes victoires dans un contexte historique très complexe. Elle a
su donner à l’armée de l’époque la force et l’énergie qui lui manquaient.
Les voix se sont fait connaître par la
bouche de saint Michel, de sainte Marguerite et de sainte Catherine à un moment
où la France était sur le point de disparaître.
La
voix de la France, c'est-à-dire la langue française aurait pu ne pas être ce
qu’elle est, ou tout au moins, ne pas pouvoir s’exprimer par tous les grandes
voix des hommes de science, et de la littérature qui ont brillamment illustré
les siècles suivants jusqu’à nos jours.
Le
procès nous révèle tout le bon sens de cette courageuse lorraine, écoutons
là : « pour dire la vérité
on est parfois pendu » ;
Alors
qu’on lui demande s’il elle était en état de grâce elle répond : « Si j’y suis, Dieu m’y garde ; si
je n’y suis, Dieu veuille m’y mettre, car j’aimerais mieux mourir que de ne pas
être en l’amour de Dieu ».
Elle
prie régulièrement et suit la messe avec beaucoup de recueillement.
Les
nombreux interrogatoires qu’elle a dû subir étaient accablants d’injustice;
sa détention en prison et les chefs d’accusation dont elle a été l’objet,
tristement humiliants.
Le
feu qui l’a martyrisée était la meilleure façon de faire taire les voix qu’elle
entendait. Mais, ces voix ne se sont jamais tues, et elles ont continué à
parler en sa faveur pour qu’elle soit enfin canonisée en 1920.
Cette année 2012 devrait être une année exceptionnelle
pour faire revivre les moments extraordinaires de son cheminement intérieur. Ce
cheminement est aussi le cheminement de l’église dont elle devrait rappeler
cette année, la mémoire. Car, son combat n’est pas d’un autre âge surtout quand
l’actualité nous montre les difficultés que nous traversons. Son intercession
est nécessaire pour nous montrer la vraie voie.
Le procès de réhabilitation fait quelques années après son
martyre se compose de plus de huit cents pages, et mérite d’être relu par les
historiens avec la plus grande attention pour voir la hauteur à laquelle sainte Jeanne d’Arc nous a
élevés.
Christian Bac
dimanche 2 septembre 2012
Espérer contre toute espérance
Dans un climat de tension sociale lié à une crise économique, la vie
de l’esprit est le plus souvent perturbée alors que l’espérance est nécessaire
et essentielle pour faire face aux difficultés matérielles qui affectent
gravement la personne dans sa vie de tous les jours. La tentation est grande de
baisser les bras devant l’attitude irresponsable de certains. Le nihilisme, ce
monstre à plusieurs têtes provoque des ravages au point de ne plus voir que
notre vie présente s’appuie en fait, sur une force invincible qui est
l’espérance.
Albert Camus a tordu le cou de ce
monstre hideux dans son ouvrage intitulé « l’été » page 113 :
« Sachons donc ce que nous voulons, restons
fermes sur l’esprit, même la
force prend pour nous séduire le
visage d’une idée ou du confort. La première chose est de ne pas désespérer.
N’écoutons pas trop ceux qui crient à la fin du monde. Les civilisations ne
meurent pas si aisément et même si ce monde devait crouler ce serait après
d’autres »
En effet, le nihilisme, n’en doutons pas ne cesse de mourir avec
toutes les contorsions de la
séduction contagieuse. Albert Camus a les caractéristiques de ce qui au XVII
ème siècle a donné l’honnête homme.
Ceux qui présentent le nihilisme comme
une solution, sont déguisés avec les masques fabriqués par les professionnels
du découragement qu’ils instrumentalisent à des fins commerciales, pour
prendre la place de tous les hommes de bonne volonté.
Poursuivons la lecture du passage
d’Albert Camus. « Il est bien vrai
que nous sommes dans une époque tragique. Mais trop de gens confondent le
tragique et le désespoir »
L’espérance occupe une place très
importante dans l’œuvre de Camus contrairement à tous ceux qui ne savent pas
lire et caricaturent sa pensée. La tragédie grecque et celle de l’âge classique
français s’appuient sur la beauté et non le nihilisme. Comment peut-on fonder sa vie sur la laideur du rien ?
La confiance et la solidarité sont indispensables pour construire sa vie dans
la justice dont nous avons tous besoin.
Les portes des coffres forts ne cessent
de se perfectionner, l’insécurité est certes une source de revenus. Pourtant
les coffres forts ne sont pas nés
hier et nous ne pouvons pas nous enfermer dans ce qui ne peut pas se protéger
par des moyens matériels, et qui demandent une ouverture vers ce qui nous
enracine dans l’espérance d’une vie éternelle.
Les économistes ne peuvent pas
travailler comme dans un laboratoire fermé et hermétique sans tenir compte de
la vérité, et se lier à la justice qui nous renvoie à la charité. Les personnes
ayant des responsabilités financières et économiques ne doivent pas prendre en
otage toute une nation pour jouer aux apprentis sorciers, et lui faire faire
des opérations frauduleuses en la plongeant dans l’abîme. Albert Camus nous dit
que « notre tâche est de trouver les
quelques formules qui apaiseront l’angoisse infinie des âmes libres. Nous avons
à résoudre ce qui est déchiré, à rendre la justice imaginable dans un monde si
évidemment injuste »
Le nihilisme est une idole et comme
toutes les idoles, il a besoin d’esclaves pour ruiner et déformer la pensée qui
s’appuie sur la vérité. Le nihilisme agit sur les esprits mentalement dépravés.
En reprenant la lecture du même ouvrage de Camus à la page 148 nous pouvons
lire : « Dès l’instant où l’on
peut dire que tout est non sens, on exprime quelque chose qui a du sens ».
La vie éternelle est déjà en marche si nous nous mettons dans
une logique de vraie vie en utilisant les moyens matériels à des fins
spirituelles qui nous donneront tout ce dont on a besoin.
Christian
Bac
dimanche 29 juillet 2012
Communiquer avec les sacrements
Nous voudrions voir comment le Dieu de Jésus-Christ se
rend si proche de nous par les sacrements qui se fondent tous sur la parole de
Dieu qui a parlé par les prophètes pour s’incarner en Jésus-Christ. Ainsi le
baptême se fonde sur la sainte trinité dont le Christ nous a révélé l’existence,
et nous pouvons nous appuyer sur cette révélation pour entrer en contact immédiat
avec un Dieu devenant le pain
eucharistique, sommet de notre lien intime avec Dieu.
Le corps eucharistique rend présent d’une
manière réelle et substantielle : le Père et l’Esprit Saint et, tous ceux
qui ont été le rejoindre dans la justice et la sainteté.
Avec le Christ,
nous avons la certitude de communier et de communiquer avec notre créateur qui
est en effet, tout proche de nous,
et se rend familier par les simples paroles qu’il nous a enseignées au
moment où ses disciples lui demandaient de leur apprendre à prier.
Cette demande a été suscitée par le fait même qu’ils le voyaient
toujours en prière.
C’est comme à
des amis, avec charité et
dévouement qu’il leur a appris cette profonde prière qui résume tout
l’évangile : le Notre Père.
Nous devons
nous aussi dans les mêmes dispositions apprendre aux enfants ces paroles qui
résonnent dans toute l’église pour rendre gloire à notre créateur.
Cette prière nous dépasse pour nous entraîner à vivre
autrement avec notre prochain en communion avec l’Esprit Saint, maître intérieur
de la prière qui nous fait vivre le lien vital avec le père par les mérites de
Jésus-Christ.
Il est splendide de pouvoir communiquer ainsi. Nous avons la
certitude que la parole de Dieu est incomparablement plus puissante que tous
les moyens de communication, utilisés malheureusement parfois, pour court-circuiter la « bonne
nouvelle ».
La parole de
Dieu se fait entendre à nous comme elle s’est fait entendre à Pierre à Jean et à tous les autres disciples, à sainte Catherine Labouré, à Mère Térésa. Elle ne peut pas être
mise en concurrence avec les média de notre temps, elle demeure indépassable
car elle s’inscrit dans l’éternité pour nous faire comprendre ce que
communiquer signifie pour tous les temps.
Cette prière s’inscrit dans notre cœur pour nous apprendre à
respirer. Elle donne aux nouveaux moyens de communication une force que ces
moyens ne pourront jamais nous donner, car cette force vient du maître de la
vie. Elle reste au cœur des relations vitales qui peuvent nous unir dans la
communion.
Les nouveaux moyens de communication se feront dépasser par
les progrès de la technologie mais la parole de Dieu restera toujours au cœur
de la vie de la communion qui rend possible notre vie en société fondée sur la
communication.
Les sacrements sont des signes indispensables pour éviter « la
crise de la communication » qui rend la vie en société impossible. Tous
les jours nous pouvons vérifier cette triste réalité dans la presse, la
télévision, les livres, les manuels.
Partout où les sacrements sont négligés ou
oubliés, nous connaissons une vie gravement perturbée qui nous fait courir les
pires des dangers car la lumière
et la joie nous sont données par les sacrements.
Christian Bac
vendredi 6 juillet 2012
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