vendredi 29 juin 2012

La certitude


                                                                    
       C’est prioritairement que le doute habite l’esprit « postmoderne » sans se préoccuper de la certitude sans laquelle le doute ne pourrait pas exister. La foi est liée à la certitude et le doute n’est qu’une « étape » seulement pour se rapprocher de la vérité révélée par Jésus-Christ.
      La vie terrestre dans une logique chrétienne s’appuie sur la vérité révélée par Jésus-Christ qui en est le fondement puisque nous avons en Jésus-Christ une religion de l’incarnation. Par conséquent la vérité est une personne présente dans tout l’évangile.
« C’est pour un jugement
   que je suis venu dans ce monde :
    pour que voient ceux qui ne voient pas
    et pour que ceux qui voient deviennent aveugles » Saint Jean 9  39-40 
    Cette révélation chrétienne est une nécessité comme Platon prophétiquement  le faisait si bien remarquer cinq siècles plus tôt : « il est nécessaire qu’un maître vînt du ciel pour instruire l’humanité »
      Au cours de sa vie terrestre il ne cesse d’évacuer et de chasser le doute qui nous envahit chaque fois que notre esprit est en face de quelque chose qui nous interpelle, et   remet en question notre façon de voir, de sentir, de regarder, de toucher, de penser.
   Dans cette perspective, l’école joue un grand rôle dans la perception des sens  qui nous permettent l’accès à la connaissance qui se fait par étapes successives dans un contexte s’inscrivant nécessairement dans le calme et l’humilité ; avec les précautions qui s’imposent, pour ne pas heurter leur sensibilité en construction. 
   Or, nous constatons que dans la plupart des cas l’enseignement dans le calme et l’humilité sont remplacés par l’abîme du doute et du chaos.
Isaïe nous le rappelle : il a rendu leurs yeux aveugles,
                                         Il a endurci leur cœur :
                                         pour que leurs yeux ne voient pas
                                        que leur cœur ne comprenne pas
                                                                                            Isaïe 6  9-10
                                       
  En effet, ni l’humilité ni le calme ne sont au rendez vous dans la formation scolaire. Les disciplines qui pouvaient favoriser l’indispensable concentration des sens comme par exemple l’éducation manuelle et technique ont été amputées ; la musique classique qui devrait occuper une place importante comme le chant choral dans le domaine scolaire sont relégués essentiellement au conservatoire. Quant à la peinture, les programmes scolaires insistent peu sur l’importance de savoir tenir un pinceau.
  L’enseignement de la philosophie qui en Allemagne se fait sur deux années reste le parent pauvre de l’éducation nationale alors qu’il s’agit là d’une discipline qui peut élever l’esprit pour développer le sens de la recherche du beau et du bien.    
   Nous ne savons plus comme Socrate l’a dit nous montrer attentifs et disposés à recevoir avec simplicité la connaissance  « ce que je sais c’est que je ne sais rien ». C’est seulement à partir de cette constatation que nous pouvons avec humilité, nous approcher de la connaissance afin que nos yeux puissent s’ouvrir à la vraie lumière.
   L’étendue de ce qui reste à connaître sera toujours plus grande que ce que nous savons. C’est pourquoi l’humilité pour apprendre est ainsi une nécessité sans laquelle nos yeux restent clos. Cette constatation faite humblement par Socrate est très sûrement à l’origine du progrès de la vraie science qui a besoin de la certitude de la révélation pour ne pas s’égarer.  C’est pourquoi il est utopique et dangereux de vouloir se passer de la révélation pour chercher la lumière.
                                                                                                                                                               Christian Bac

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