jeudi 4 octobre 2012
Les prophètes du paganisme contre Mgr Barbarin
La gent discutante a ri trop facilement — du rire suffisant de ceux qui se savent dans le sens de l’Histoire — des propos de Mgr Barbarin au sujet du mariage entre homosexuels.
Cette gent s’est indignée trop mécaniquement – de l’indignation réflexe des « Assis », au sens rimbaldien, de Clio – devant les réflexions du Primat des Gaules. Ce dernier a mis en lumière la face cachée de ce nouveau type de mariage : ses conséquences.
lire la suite de l'article de Robert Redeker sur Boulevard Voltaire
dimanche 16 septembre 2012
Jeanne d’Arc
Alors que nous fêtons le sixième
centenaire de sa naissance, peut-on dire que les voix de Jeanne d’Arc
appartiennent au passé ? Elles continuent pourtant à nous interroger.
Les voix qu’elle a entendues et écoutées
s’exprimaient en bon français. Les entretiens qu’elle avait, s’inscrivaient
dans une logique certaine car les actions et les initiatives que lui faisaient
prendre ces voix l’ont conduite à réaliser sur le plan militaire et politique
d’impressionnantes victoires dans un contexte historique très complexe. Elle a
su donner à l’armée de l’époque la force et l’énergie qui lui manquaient.
Les voix se sont fait connaître par la
bouche de saint Michel, de sainte Marguerite et de sainte Catherine à un moment
où la France était sur le point de disparaître.
La
voix de la France, c'est-à-dire la langue française aurait pu ne pas être ce
qu’elle est, ou tout au moins, ne pas pouvoir s’exprimer par tous les grandes
voix des hommes de science, et de la littérature qui ont brillamment illustré
les siècles suivants jusqu’à nos jours.
Le
procès nous révèle tout le bon sens de cette courageuse lorraine, écoutons
là : « pour dire la vérité
on est parfois pendu » ;
Alors
qu’on lui demande s’il elle était en état de grâce elle répond : « Si j’y suis, Dieu m’y garde ; si
je n’y suis, Dieu veuille m’y mettre, car j’aimerais mieux mourir que de ne pas
être en l’amour de Dieu ».
Elle
prie régulièrement et suit la messe avec beaucoup de recueillement.
Les
nombreux interrogatoires qu’elle a dû subir étaient accablants d’injustice;
sa détention en prison et les chefs d’accusation dont elle a été l’objet,
tristement humiliants.
Le
feu qui l’a martyrisée était la meilleure façon de faire taire les voix qu’elle
entendait. Mais, ces voix ne se sont jamais tues, et elles ont continué à
parler en sa faveur pour qu’elle soit enfin canonisée en 1920.
Cette année 2012 devrait être une année exceptionnelle
pour faire revivre les moments extraordinaires de son cheminement intérieur. Ce
cheminement est aussi le cheminement de l’église dont elle devrait rappeler
cette année, la mémoire. Car, son combat n’est pas d’un autre âge surtout quand
l’actualité nous montre les difficultés que nous traversons. Son intercession
est nécessaire pour nous montrer la vraie voie.
Le procès de réhabilitation fait quelques années après son
martyre se compose de plus de huit cents pages, et mérite d’être relu par les
historiens avec la plus grande attention pour voir la hauteur à laquelle sainte Jeanne d’Arc nous a
élevés.
Christian Bac
dimanche 2 septembre 2012
Espérer contre toute espérance
Dans un climat de tension sociale lié à une crise économique, la vie
de l’esprit est le plus souvent perturbée alors que l’espérance est nécessaire
et essentielle pour faire face aux difficultés matérielles qui affectent
gravement la personne dans sa vie de tous les jours. La tentation est grande de
baisser les bras devant l’attitude irresponsable de certains. Le nihilisme, ce
monstre à plusieurs têtes provoque des ravages au point de ne plus voir que
notre vie présente s’appuie en fait, sur une force invincible qui est
l’espérance.
Albert Camus a tordu le cou de ce
monstre hideux dans son ouvrage intitulé « l’été » page 113 :
« Sachons donc ce que nous voulons, restons
fermes sur l’esprit, même la
force prend pour nous séduire le
visage d’une idée ou du confort. La première chose est de ne pas désespérer.
N’écoutons pas trop ceux qui crient à la fin du monde. Les civilisations ne
meurent pas si aisément et même si ce monde devait crouler ce serait après
d’autres »
En effet, le nihilisme, n’en doutons pas ne cesse de mourir avec
toutes les contorsions de la
séduction contagieuse. Albert Camus a les caractéristiques de ce qui au XVII
ème siècle a donné l’honnête homme.
Ceux qui présentent le nihilisme comme
une solution, sont déguisés avec les masques fabriqués par les professionnels
du découragement qu’ils instrumentalisent à des fins commerciales, pour
prendre la place de tous les hommes de bonne volonté.
Poursuivons la lecture du passage
d’Albert Camus. « Il est bien vrai
que nous sommes dans une époque tragique. Mais trop de gens confondent le
tragique et le désespoir »
L’espérance occupe une place très
importante dans l’œuvre de Camus contrairement à tous ceux qui ne savent pas
lire et caricaturent sa pensée. La tragédie grecque et celle de l’âge classique
français s’appuient sur la beauté et non le nihilisme. Comment peut-on fonder sa vie sur la laideur du rien ?
La confiance et la solidarité sont indispensables pour construire sa vie dans
la justice dont nous avons tous besoin.
Les portes des coffres forts ne cessent
de se perfectionner, l’insécurité est certes une source de revenus. Pourtant
les coffres forts ne sont pas nés
hier et nous ne pouvons pas nous enfermer dans ce qui ne peut pas se protéger
par des moyens matériels, et qui demandent une ouverture vers ce qui nous
enracine dans l’espérance d’une vie éternelle.
Les économistes ne peuvent pas
travailler comme dans un laboratoire fermé et hermétique sans tenir compte de
la vérité, et se lier à la justice qui nous renvoie à la charité. Les personnes
ayant des responsabilités financières et économiques ne doivent pas prendre en
otage toute une nation pour jouer aux apprentis sorciers, et lui faire faire
des opérations frauduleuses en la plongeant dans l’abîme. Albert Camus nous dit
que « notre tâche est de trouver les
quelques formules qui apaiseront l’angoisse infinie des âmes libres. Nous avons
à résoudre ce qui est déchiré, à rendre la justice imaginable dans un monde si
évidemment injuste »
Le nihilisme est une idole et comme
toutes les idoles, il a besoin d’esclaves pour ruiner et déformer la pensée qui
s’appuie sur la vérité. Le nihilisme agit sur les esprits mentalement dépravés.
En reprenant la lecture du même ouvrage de Camus à la page 148 nous pouvons
lire : « Dès l’instant où l’on
peut dire que tout est non sens, on exprime quelque chose qui a du sens ».
La vie éternelle est déjà en marche si nous nous mettons dans
une logique de vraie vie en utilisant les moyens matériels à des fins
spirituelles qui nous donneront tout ce dont on a besoin.
Christian
Bac
dimanche 29 juillet 2012
Communiquer avec les sacrements
Nous voudrions voir comment le Dieu de Jésus-Christ se
rend si proche de nous par les sacrements qui se fondent tous sur la parole de
Dieu qui a parlé par les prophètes pour s’incarner en Jésus-Christ. Ainsi le
baptême se fonde sur la sainte trinité dont le Christ nous a révélé l’existence,
et nous pouvons nous appuyer sur cette révélation pour entrer en contact immédiat
avec un Dieu devenant le pain
eucharistique, sommet de notre lien intime avec Dieu.
Le corps eucharistique rend présent d’une
manière réelle et substantielle : le Père et l’Esprit Saint et, tous ceux
qui ont été le rejoindre dans la justice et la sainteté.
Avec le Christ,
nous avons la certitude de communier et de communiquer avec notre créateur qui
est en effet, tout proche de nous,
et se rend familier par les simples paroles qu’il nous a enseignées au
moment où ses disciples lui demandaient de leur apprendre à prier.
Cette demande a été suscitée par le fait même qu’ils le voyaient
toujours en prière.
C’est comme à
des amis, avec charité et
dévouement qu’il leur a appris cette profonde prière qui résume tout
l’évangile : le Notre Père.
Nous devons
nous aussi dans les mêmes dispositions apprendre aux enfants ces paroles qui
résonnent dans toute l’église pour rendre gloire à notre créateur.
Cette prière nous dépasse pour nous entraîner à vivre
autrement avec notre prochain en communion avec l’Esprit Saint, maître intérieur
de la prière qui nous fait vivre le lien vital avec le père par les mérites de
Jésus-Christ.
Il est splendide de pouvoir communiquer ainsi. Nous avons la
certitude que la parole de Dieu est incomparablement plus puissante que tous
les moyens de communication, utilisés malheureusement parfois, pour court-circuiter la « bonne
nouvelle ».
La parole de
Dieu se fait entendre à nous comme elle s’est fait entendre à Pierre à Jean et à tous les autres disciples, à sainte Catherine Labouré, à Mère Térésa. Elle ne peut pas être
mise en concurrence avec les média de notre temps, elle demeure indépassable
car elle s’inscrit dans l’éternité pour nous faire comprendre ce que
communiquer signifie pour tous les temps.
Cette prière s’inscrit dans notre cœur pour nous apprendre à
respirer. Elle donne aux nouveaux moyens de communication une force que ces
moyens ne pourront jamais nous donner, car cette force vient du maître de la
vie. Elle reste au cœur des relations vitales qui peuvent nous unir dans la
communion.
Les nouveaux moyens de communication se feront dépasser par
les progrès de la technologie mais la parole de Dieu restera toujours au cœur
de la vie de la communion qui rend possible notre vie en société fondée sur la
communication.
Les sacrements sont des signes indispensables pour éviter « la
crise de la communication » qui rend la vie en société impossible. Tous
les jours nous pouvons vérifier cette triste réalité dans la presse, la
télévision, les livres, les manuels.
Partout où les sacrements sont négligés ou
oubliés, nous connaissons une vie gravement perturbée qui nous fait courir les
pires des dangers car la lumière
et la joie nous sont données par les sacrements.
Christian Bac
vendredi 6 juillet 2012
jeudi 5 juillet 2012
mercredi 4 juillet 2012
samedi 30 juin 2012
Mgr de Rochebrune interrogé par RCF
A l'occasion des cinquante ans du Concile Vatican II, Monseigneur de Rochebrune, Vicaire de l'Opus Dei en France, de passage à Lille le 24 mars était l¹invité d¹une émission de la radio RCF.
13/04/2012
vendredi 29 juin 2012
La certitude
C’est prioritairement que le
doute habite l’esprit « postmoderne » sans se préoccuper de la
certitude sans laquelle le doute ne pourrait pas exister. La foi est liée à la
certitude et le doute n’est qu’une « étape » seulement pour se
rapprocher de la vérité révélée par Jésus-Christ.
La vie terrestre dans une logique
chrétienne s’appuie sur la vérité révélée par Jésus-Christ qui en est le
fondement puisque nous avons en Jésus-Christ une religion de l’incarnation. Par
conséquent la vérité est une personne présente dans tout l’évangile.
« C’est pour un jugement
que je suis venu
dans ce monde :
pour que
voient ceux qui ne voient pas
et pour que
ceux qui voient deviennent aveugles » Saint Jean 9 39-40
Cette révélation chrétienne est une nécessité
comme Platon prophétiquement le
faisait si bien remarquer cinq siècles plus tôt : « il est nécessaire qu’un maître vînt du ciel
pour instruire l’humanité »
Au cours de sa vie terrestre il ne
cesse d’évacuer et de chasser le doute qui nous envahit chaque fois que notre
esprit est en face de quelque chose qui nous interpelle, et remet en question notre façon de
voir, de sentir, de regarder, de toucher, de penser.
Dans cette perspective, l’école joue un grand rôle
dans la perception des sens qui
nous permettent l’accès à la connaissance qui se fait par étapes successives dans
un contexte s’inscrivant nécessairement dans le calme et l’humilité ; avec
les précautions qui s’imposent, pour ne pas heurter leur sensibilité en
construction.
Or, nous
constatons que dans la plupart des cas l’enseignement dans le calme et
l’humilité sont remplacés par l’abîme du doute et du chaos.
Isaïe nous le rappelle : il
a rendu leurs yeux aveugles,
Il a endurci leur cœur :
pour que leurs yeux ne voient pas
que leur cœur ne comprenne pas
Isaïe
6 9-10
En effet, ni l’humilité ni le calme ne sont au rendez vous
dans la formation scolaire. Les disciplines qui pouvaient favoriser l’indispensable
concentration des sens comme par exemple l’éducation manuelle et technique ont
été amputées ; la musique classique qui devrait occuper une place
importante comme le chant choral dans le domaine scolaire sont relégués
essentiellement au conservatoire. Quant à la peinture, les programmes scolaires
insistent peu sur l’importance de savoir tenir un pinceau.
L’enseignement de la philosophie qui en Allemagne se fait
sur deux années reste le parent pauvre de l’éducation nationale alors qu’il
s’agit là d’une discipline qui peut élever l’esprit pour développer le sens de
la recherche du beau et du bien.
Nous ne savons plus comme Socrate l’a dit nous montrer
attentifs et disposés à recevoir avec simplicité la connaissance « ce que je sais c’est que je ne sais rien ». C’est seulement à
partir de cette constatation que nous pouvons avec humilité, nous approcher de
la connaissance afin que nos yeux puissent s’ouvrir à la vraie lumière.
L’étendue de ce qui reste à connaître sera toujours
plus grande que ce que nous savons. C’est pourquoi l’humilité pour apprendre
est ainsi une nécessité sans laquelle nos yeux restent clos. Cette constatation
faite humblement par Socrate est très sûrement à l’origine du progrès de la
vraie science qui a besoin de la certitude de la révélation pour ne pas
s’égarer. C’est pourquoi il est
utopique et dangereux de vouloir se passer de la révélation pour chercher la
lumière.
Christian
Bac
mardi 26 juin 2012
Les frontières et le sacré
Les élites naguère internationalistes ou mondialistes constatent que l'homme est un être concret qui ne peut s'épanouir que dans une identité, une langue, une culture, une religion et que les frontières en sont une protection, un repère essentiel. Le projet babélien semble effrayé de plus en plus les hommes au moment où il leur échappe.
Régis Debray dont nous avons déjà parlé sur ce blog symbolise bien ce chemin parcouru. Son propos est comme toujours brillant et habité.
Cette question par ailleurs politique, touche la question de l'anthropologie et donc ne peut que intéresser le théologien.
lundi 25 juin 2012
Colloque consacré à Edith Stein au Collège des Bernardins
Journées Édith Stein
vendredi 12 octobre 2012 à 16h30
vendredi 12 octobre 2012 à 19h30 – projection du film « La septième demeure » de Martha Meszaros samedi 13 octobre 2012 à 9h
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Nous naissons homme et femme.
Mais la différence sexuelle n’est ni un simple fait biologique, ni une convention sociale, arbitraire et révocable. Elle est une vocation, une tâche à assumer. Elle trouve son sens plénier dans la paternité et la maternité qui insèrent la différence sexuelle dans la société et l’élèvent au plan symbolique.
La revue Communio propose un dossier sur ce sujet que vous pouvez consulter en suivant ce lien
dimanche 24 juin 2012
De Veritate de saint Thomas d'Aquin
Les éditions Sainte-Madeleine de l'Abbaye du Barroux propose en deux volumes les 29 questions disputées sur la vérité de saint Thomas d'Aquin. Il s'agit d'un événement éditorial. Les deux volumes présentent le texte latin accompagnée d'une traduction d'une très grande clarté et précision. Le tout est accompagné d'une brillante introduction générale du R.P. Abelardo Lobato o.p. et chaque question est présentée et remise dans le contexte de l'oeuvre.
Résumé
L'intégralité des 29 questions portant sur la connaissance divine, angélique et humaine, le rapport de l'homme au bien et à la grâce.
Quatrième de couverture
Nous présentons ici la première traduction intégrale en français des questions De veritate, fruit du premier enseignement parisien de saint Thomas (1256-1259).
Le lecteur moderne est saisi d'admiration devant l'honnêteté intellectuelle, l'acuité profonde et la largeur d'horizon avec lesquelles les universitaires de l'époque discutaient un problème. Pas un aspect des sujets traités n'échappait à ces affamés de vérité. Mieux qu'aucun d'entre eux, saint Thomas maîtrisait cet art subtil de la division d'une question en articles qui en épousent les complexités. Mieux qu'aucun autre, surtout, il savait délivrer dans ses corpus une synthèse magistrale où tous les aspects du problème trouvent leur équilibre, puis répondre à chaque objection par une distinction salvatrice.
29 questions composent cet ouvrage, les 20 premières traitant de la connaissance divine, angélique et humaine, les autres du rapport de l'homme au bien et à la grâce :
. La vérité
. La science de Dieu
. Les idées
. Le Verbe
. La Providence
. La prédestination
. Le livre de vie
. La connaissance des anges
. La communication de la science des anges
. L'esprit
. Le maître
. La prophétie
. Le ravissement
. La foi
. Raison supérieure et raison inférieure
. La syndérèse
. La conscience
. La connaissance du premier homme dans l'état d'innocence
. La connaissance de l'âme après la mort
. La science de l'âme du Christ
. Le bien
. L'appétit du bien, la volonté
. La volonté de Dieu
. Le libre arbitre
. La sensualité
. Les passions de l'âme
. La grâce
. La justification de l'impie
. La grâce du Christ
Le lecteur moderne est saisi d'admiration devant l'honnêteté intellectuelle, l'acuité profonde et la largeur d'horizon avec lesquelles les universitaires de l'époque discutaient un problème. Pas un aspect des sujets traités n'échappait à ces affamés de vérité. Mieux qu'aucun d'entre eux, saint Thomas maîtrisait cet art subtil de la division d'une question en articles qui en épousent les complexités. Mieux qu'aucun autre, surtout, il savait délivrer dans ses corpus une synthèse magistrale où tous les aspects du problème trouvent leur équilibre, puis répondre à chaque objection par une distinction salvatrice.
29 questions composent cet ouvrage, les 20 premières traitant de la connaissance divine, angélique et humaine, les autres du rapport de l'homme au bien et à la grâce :
. La vérité
. La science de Dieu
. Les idées
. Le Verbe
. La Providence
. La prédestination
. Le livre de vie
. La connaissance des anges
. La communication de la science des anges
. L'esprit
. Le maître
. La prophétie
. Le ravissement
. La foi
. Raison supérieure et raison inférieure
. La syndérèse
. La conscience
. La connaissance du premier homme dans l'état d'innocence
. La connaissance de l'âme après la mort
. La science de l'âme du Christ
. Le bien
. L'appétit du bien, la volonté
. La volonté de Dieu
. Le libre arbitre
. La sensualité
. Les passions de l'âme
. La grâce
. La justification de l'impie
. La grâce du Christ
Fiche technique
- Reliure : Cartonné
- Page : 2346 p
- Format : 24 x 19 cm
- Poids : 2895.00 g
- ISBN : 978-2-906972-78-0
- EAN13 : 9782906972780
Un nouveau manuel d'histoire de France pour les enfants du primaire... et leurs parents
Publié par l’Œuvre scolaire Saint-Nicolas
Seconde édition. La première édition étant déjà épuisée, vous pouvez vous procurer le manuel (seconde édition) au prix de 24 euros + 5 euros de port (bon de commande en cliquant sur le lien qui précède).
Anne de Mézeray, Philippe Conrad, Jacques Heers, l’abbé B. Schaeffer, plusieurs enseignants) à l’élaboration d’un livre d’Histoire de France pour le Cours Moyen avec pour objectif de fournir aux professeurs et aux élèves un ouvrage respectueux de la réalité des faits. Ce manuel parait en mai 2011 : il contient 73 chapitres illustrés en couleur, enrichis de 19 cartes inédites.
Jacques Heers (Agrégé d’histoire, ancien directeur des études médiévales à PARIS IV-SORBONNE) :
« L’auteur a réservé de longs chapitres, bien documentés, écrits pour être lus avec plaisir, aux travaux des hommes qui, de leurs mains, par leur constante application, ont forgé le pays de France (…). Et, plus encore, des leçons (…) pour parler de la foi chrétienne, des monastères, des blanches églises et des cathédrales qui font toucher du doigt et garder en mémoire que si la France a repris ou adapté une part de l’héritage gréco-romain, ses racines sont bien chrétiennes.(…) Les élèves vont comprendre que jeter sur les temps passés un regard de snobisme ou de condescendance (…) ne se justifie d’aucune façon. (…) »
« L’auteur a réservé de longs chapitres, bien documentés, écrits pour être lus avec plaisir, aux travaux des hommes qui, de leurs mains, par leur constante application, ont forgé le pays de France (…). Et, plus encore, des leçons (…) pour parler de la foi chrétienne, des monastères, des blanches églises et des cathédrales qui font toucher du doigt et garder en mémoire que si la France a repris ou adapté une part de l’héritage gréco-romain, ses racines sont bien chrétiennes.(…) Les élèves vont comprendre que jeter sur les temps passés un regard de snobisme ou de condescendance (…) ne se justifie d’aucune façon. (…) »
Philippe Conrad (Historien, directeur de collection aux PUF) :
« Par la densité et la clarté des informations fournies, par la cohérence de la vision d’ensemble, cet ouvrage va constituer un outil indispensable pour tous les enseignants qui résistent au nivellement par le bas (…). Plus que jamais le « combat pour l’Histoire » (…) apparaît comme la condition du maintien d’une identité française (…) L’ouvrage d’Anne de Mézeray ne peut que contribuer à la mise en œuvre de cette entreprise aussi ambitieuse que nécessaire. »
« Par la densité et la clarté des informations fournies, par la cohérence de la vision d’ensemble, cet ouvrage va constituer un outil indispensable pour tous les enseignants qui résistent au nivellement par le bas (…). Plus que jamais le « combat pour l’Histoire » (…) apparaît comme la condition du maintien d’une identité française (…) L’ouvrage d’Anne de Mézeray ne peut que contribuer à la mise en œuvre de cette entreprise aussi ambitieuse que nécessaire. »
L'Évangile inconnu par l'abbé Philippe Laguérie
« L’abbé Philippe Laguérie, comment le décrire ? Ce qui me frappe c’est sa gaieté, sa bonne humeur, son enthousiasme, sa joie de vivre. Vif, combatif, vivant à cent à l’heure, à l’aise partout et notamment sur les plateaux de télévision, on voit bien qu’une passion l’habite, il ne peut rencontrer quelqu’un sans lui parler de Jésus. Si la parole de l’abbé est vive, sa plume est alerte, et voici qu’il nous propose L’Évangile inconnu. Il s’agit simplement avec sa fougue et son vocabulaire très direct de commenter l’évangile, parce que sans cette connaissance nous ne pouvons nous dire chrétiens. Il s’agit donc de dire d’une façon simple des choses savantes et importantes. Le commentaire ici est attirant, souvent pittoresque, mais respectant bien sûr à la lettre ce qu’est la parole de Dieu. » François Foucart (préface)
Pour le commander :
Évagre le scholastique
Évagre, le dernier des historiens ecclésiastiques (fin VIe s.), entend poursuivre l'œuvre de ses prédécesseurs auxquels il rend hommage. Les trois premiers livres de son « Histoire » portent principalement sur les trois conciles christologiques, conséquence de la « querelle nestorienne », Éphèse I (431), Éphèse II (449) et Chalcédoine (451).
Les dissentiments théologiques entre Nestorius de Constantinople et Cyrille d'Alexandrie mettent inlassablement aux prises leurs successeurs qui en font des enjeux de pouvoir. Ces querelles divisent l'Orient gouverné par des empereurs obligés d'intervenir à coup d'encycliques et de contre-encycliques, voire par la force. Les moines sont le bras armé des évêques et des patriarches rivaux, tandis que les meilleurs d'entre eux, les stylites, s'élèvent en une admirable ascèse spirituelle.
Cette « Histoire » abonde en documents de première main, actes conciliaires, lettres des empereurs et des évêques. Elle constitue une source de premier ordre, encore proche des faits rapportés, due à la plume d'un « scholastikos » cultivé, rompu aux affaires, homme de confiance de l'évêque Grégoire d'Antioche. Elle assume à la fois la nouveauté de l'historiographie chrétienne et la tradition de l'historiographie classique.
Texte grec de l'édition J.Bidez - L.Parmentier — Introduction par Guy Sabbah — Annotations par Laurent Angliviel de la Beaumelle (Université de Picardie) et Guy Sabbah (Université Lumière-Lyon II) — Traduction par A.-J. Festugière, o.p., Bernard Grillet et Guy Sabbah
Paru en : Octobre 2011
52,00 € - Disponible - 592 pages
Dimensions : 195 x 125 x 45 - Poids : 595 grammes
ISBN : 978-2-204-09701-7 - SODIS : 8293699 - EAN : 9782204097017
ISBN : 978-2-204-09701-7 - SODIS : 8293699 - EAN : 9782204097017
Théorie du genre : il n'y a ni homme ni femme mais des consommateurs
Tout le monde a entendu parler de cette nouvelle lubie du libéralisme mondialiste qui tient à ce que tous les hommes perdent tout repère et ne puissent plus s'identifier par leur identité sexuelle.
Pourquoi ?
Parce que sans identité, ils ne seront plus que des abîmes de frustration névrotique qui ne trouveront de repos que dans la consommation fébrile. Cette nouvelle attaque contre la nature s'inscrit dans une série cohérente :
Le patriotisme est un péché, vous serez tous citoyens d'un monde sans frontière,
Les langues régionales sont des archaismes dont vous devriez avoir honte : il faut dorénavant vous exprimer dans le babil de la novlangue,
Vous étiez fiers des richesses culturelles transmises par vos pères : vous n'aurez maintenant plus d'autre culture que celle dispensée par les chaînes de télévision aux mains de groupes fianciers avides qui veulent vendre aux annonceurs la conscience de leurs victimes vidées de toute référence,
Vos vies avaient un sens grâce à votre religion ? vous n'aurez d'autre religion que celle de l'Homme au moi collectif colonisé par la propagande,
Vous vous inscriviez dans une lignée, avec le souci de transmettre les richesses de votre peuple à vos enfants ? Vous n'aurez plus d'autre but que de jouir un peu dans une existence vidée de toute transcendance, de tout sens
Vous vouliez épanouir votre féminité ou pire votre masculinité ? Aujourd'hui vous serez des femâles polymorphes
Jean Jacobi
La théorie des Genres dossier Communio
Nous naissons homme et femme.
Mais la différence sexuelle n’est ni un simple fait biologique, ni une convention sociale, arbitraire et révocable. Elle est une vocation, une tâche à assumer. Elle trouve son sens plénier dans la paternité et la maternité qui insèrent la différence sexuelle dans la société et l’élèvent au plan symbolique.
La revue Communio propose un dossier sur ce sujet que vous pouvez consulter en suivant ce lien
mardi 10 janvier 2012
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