jeudi 4 octobre 2012

Les prophètes du paganisme contre Mgr Barbarin

La gent discutante a ri trop facilement — du rire suffisant de ceux qui se savent dans le sens de l’Histoire — des propos de Mgr Barbarin au sujet du mariage entre homosexuels. Cette gent s’est indignée trop mécaniquement – de l’indignation réflexe des « Assis », au sens rimbaldien, de Clio – devant les réflexions du Primat des Gaules. Ce dernier a mis en lumière la face cachée de ce nouveau type de mariage : ses conséquences. lire la suite de l'article de Robert Redeker sur Boulevard Voltaire

dimanche 16 septembre 2012

Jeanne d’Arc



 Alors que nous fêtons le sixième centenaire de sa naissance, peut-on dire que les voix de Jeanne d’Arc appartiennent au passé ? Elles continuent pourtant à nous interroger.
 Les voix qu’elle a entendues et écoutées s’exprimaient en bon français. Les entretiens qu’elle avait, s’inscrivaient dans une logique certaine car les actions et les initiatives que lui faisaient prendre ces voix l’ont conduite à réaliser sur le plan militaire et politique d’impressionnantes victoires dans un contexte historique très complexe. Elle a su donner à l’armée de l’époque la force et l’énergie qui lui manquaient.
 Les voix se sont fait connaître par la bouche de saint Michel, de sainte Marguerite et de sainte Catherine à un moment où la France était sur le point de disparaître.
La voix de la France, c'est-à-dire la langue française aurait pu ne pas être ce qu’elle est, ou tout au moins, ne pas pouvoir s’exprimer par tous les grandes voix des hommes de science, et de la littérature qui ont brillamment illustré les siècles suivants jusqu’à nos jours.
Le procès nous révèle tout le bon sens de cette courageuse lorraine, écoutons là : « pour dire la vérité on est parfois pendu » ;  
Alors qu’on lui demande s’il elle était en état de grâce elle répond : « Si j’y suis, Dieu m’y garde ; si je n’y suis, Dieu veuille m’y mettre, car j’aimerais mieux mourir que de ne pas être en l’amour de Dieu ».
Elle prie régulièrement et suit la messe avec beaucoup de recueillement.
Les nombreux interrogatoires qu’elle a dû subir étaient accablants d’injustice; sa détention en prison  et les chefs d’accusation dont elle a été l’objet, tristement humiliants.
Le feu qui l’a martyrisée était la meilleure façon de faire taire les voix qu’elle entendait. Mais, ces voix ne se sont jamais tues, et elles ont continué à parler en sa faveur pour qu’elle soit enfin canonisée en 1920.
 Cette année 2012 devrait être une année exceptionnelle pour faire revivre les moments extraordinaires de son cheminement intérieur. Ce cheminement est aussi le cheminement de l’église dont elle devrait rappeler cette année, la mémoire. Car, son combat n’est pas d’un autre âge surtout quand l’actualité nous montre les difficultés que nous traversons. Son intercession est nécessaire pour nous montrer la vraie voie.
   Le procès de réhabilitation fait quelques années après son martyre se compose de plus de huit cents pages, et mérite d’être relu par les historiens avec la plus grande attention pour  voir la hauteur à laquelle sainte Jeanne d’Arc nous a élevés.     

Christian Bac

La démocratie proxénète

dimanche 2 septembre 2012

Espérer contre toute espérance


  Dans un  climat de tension sociale lié à une crise économique, la vie de l’esprit est le plus souvent perturbée alors que l’espérance est nécessaire et essentielle pour faire face aux difficultés matérielles qui affectent gravement la personne dans sa vie de tous les jours. La tentation est grande de baisser les bras devant l’attitude irresponsable de certains. Le nihilisme, ce monstre à plusieurs têtes provoque des ravages au point de ne plus voir que notre vie présente s’appuie en fait, sur une force invincible qui est l’espérance.
  Albert Camus a tordu le cou de ce monstre hideux dans son ouvrage intitulé « l’été » page 113 : « Sachons donc ce que nous voulons, restons fermes sur l’esprit, même  la force  prend pour nous séduire le visage d’une idée ou du confort. La première chose est de ne pas désespérer. N’écoutons pas trop ceux qui crient à la fin du monde. Les civilisations ne meurent pas si aisément et même si ce monde devait crouler ce serait après d’autres »
  En effet,  le nihilisme, n’en doutons pas ne cesse de mourir avec toutes les contorsions  de la séduction contagieuse. Albert Camus a les caractéristiques de ce qui au XVII ème siècle a donné l’honnête homme.
 Ceux qui présentent le nihilisme comme une solution, sont déguisés avec les masques fabriqués par les professionnels du découragement qu’ils instrumentalisent à des fins commerciales, pour prendre la place de tous les hommes de bonne volonté.
  Poursuivons la lecture du passage d’Albert Camus. « Il est bien vrai que nous sommes dans une époque tragique. Mais trop de gens confondent le tragique et le désespoir »   
 L’espérance occupe une place très importante dans l’œuvre de Camus contrairement à tous ceux qui ne savent pas lire et caricaturent sa pensée. La tragédie grecque et celle de l’âge classique français s’appuient sur la beauté et non le nihilisme. Comment peut-on  fonder sa vie sur la laideur du rien ? La confiance et la solidarité sont indispensables pour construire sa vie dans la justice dont nous avons tous besoin.
  Les portes des coffres forts ne cessent de se perfectionner, l’insécurité est certes une source de revenus. Pourtant les coffres  forts ne sont pas nés hier et nous ne pouvons pas nous enfermer dans ce qui ne peut pas se protéger par des moyens matériels, et qui demandent une ouverture vers ce qui nous enracine dans l’espérance d’une vie éternelle.
 Les économistes ne peuvent pas travailler comme dans un laboratoire fermé et hermétique sans tenir compte de la vérité, et se lier à la justice qui nous renvoie à la charité. Les personnes ayant des responsabilités financières et économiques ne doivent pas prendre en otage toute une nation pour jouer aux apprentis sorciers, et lui faire faire des opérations frauduleuses en la plongeant dans l’abîme. Albert Camus nous dit que « notre tâche est de trouver les quelques formules qui apaiseront l’angoisse infinie des âmes libres. Nous avons à résoudre ce qui est déchiré, à rendre la justice imaginable dans un monde si évidemment injuste »

  Le nihilisme est une idole et comme toutes les idoles, il a besoin d’esclaves pour ruiner et déformer la pensée qui s’appuie sur la vérité. Le nihilisme agit sur les esprits mentalement dépravés. En reprenant la lecture du même ouvrage de Camus à la page 148 nous pouvons lire : « Dès l’instant où l’on peut dire que tout est non sens, on exprime quelque chose qui a du sens ».
   La vie éternelle est déjà en marche si nous nous mettons dans une logique de vraie vie en utilisant les moyens matériels à des fins spirituelles qui nous donneront tout ce dont on a besoin.    

Christian Bac



dimanche 29 juillet 2012

Communiquer avec les sacrements


                                                         
   Nous voudrions voir comment le Dieu de Jésus-Christ se rend si proche de nous par les sacrements qui se fondent tous sur la parole de Dieu qui a parlé par les prophètes pour s’incarner en Jésus-Christ. Ainsi le baptême se fonde sur la sainte trinité dont le Christ nous a révélé l’existence, et nous pouvons nous appuyer sur cette révélation pour entrer en contact immédiat avec un Dieu  devenant le pain eucharistique, sommet de notre lien intime avec Dieu.
    Le corps eucharistique rend présent d’une manière réelle et substantielle : le Père et l’Esprit Saint et, tous ceux qui ont été le rejoindre dans la justice et la sainteté.    
   Avec le Christ, nous avons la certitude de communier et de communiquer avec notre créateur qui est en effet, tout proche de nous,  et se rend familier par les simples paroles qu’il nous a enseignées au moment où ses disciples lui demandaient de leur apprendre à prier.
     Cette demande a été suscitée  par le fait même qu’ils le voyaient toujours en prière.
   C’est comme à des amis,  avec charité et dévouement qu’il leur a appris cette profonde prière qui résume tout l’évangile : le Notre Père.
   Nous devons nous aussi dans les mêmes dispositions apprendre aux enfants ces paroles qui résonnent dans toute l’église pour rendre gloire à notre créateur.
  Cette prière nous dépasse pour nous entraîner à vivre autrement avec notre prochain en communion avec l’Esprit Saint, maître intérieur de la prière qui nous fait vivre le lien vital avec le père par les mérites de Jésus-Christ.
  Il est splendide de pouvoir communiquer ainsi. Nous avons la certitude que la parole de Dieu est incomparablement plus puissante que tous les moyens de communication, utilisés malheureusement  parfois, pour court-circuiter la « bonne nouvelle ».
  La parole de Dieu se fait entendre à nous comme elle s’est fait entendre à Pierre à Jean   et à tous les autres disciples,  à sainte Catherine Labouré,  à Mère Térésa. Elle ne peut pas être mise en concurrence avec les média de notre temps, elle demeure indépassable car elle s’inscrit dans l’éternité pour nous faire comprendre ce que communiquer signifie pour tous les temps.
 Cette prière s’inscrit dans notre cœur pour nous apprendre à respirer. Elle donne aux nouveaux moyens de communication une force que ces moyens ne pourront jamais nous donner, car cette force vient du maître de la vie. Elle reste au cœur des relations vitales qui peuvent nous unir dans la communion.
 Les nouveaux moyens de communication se feront dépasser par les progrès de la technologie mais la parole de Dieu restera toujours au cœur de la vie de la communion qui rend possible notre vie en société fondée sur la communication.
  Les sacrements sont des signes indispensables pour éviter « la crise de la communication » qui rend la vie en société impossible. Tous les jours nous pouvons vérifier cette triste réalité dans la presse, la télévision, les livres, les manuels.
    Partout où les sacrements sont négligés ou oubliés, nous connaissons une vie gravement perturbée qui nous fait courir les pires des dangers car  la lumière et la joie nous sont données par les sacrements.

Christian Bac

samedi 30 juin 2012

Mgr de Rochebrune interrogé par RCF


A l'occasion des cinquante ans du Concile Vatican II, Monseigneur de Rochebrune, Vicaire de l'Opus Dei en France, de passage à Lille le 24 mars était l¹invité d¹une émission de la radio RCF.

13/04/2012

vendredi 29 juin 2012

La certitude


                                                                    
       C’est prioritairement que le doute habite l’esprit « postmoderne » sans se préoccuper de la certitude sans laquelle le doute ne pourrait pas exister. La foi est liée à la certitude et le doute n’est qu’une « étape » seulement pour se rapprocher de la vérité révélée par Jésus-Christ.
      La vie terrestre dans une logique chrétienne s’appuie sur la vérité révélée par Jésus-Christ qui en est le fondement puisque nous avons en Jésus-Christ une religion de l’incarnation. Par conséquent la vérité est une personne présente dans tout l’évangile.
« C’est pour un jugement
   que je suis venu dans ce monde :
    pour que voient ceux qui ne voient pas
    et pour que ceux qui voient deviennent aveugles » Saint Jean 9  39-40 
    Cette révélation chrétienne est une nécessité comme Platon prophétiquement  le faisait si bien remarquer cinq siècles plus tôt : « il est nécessaire qu’un maître vînt du ciel pour instruire l’humanité »
      Au cours de sa vie terrestre il ne cesse d’évacuer et de chasser le doute qui nous envahit chaque fois que notre esprit est en face de quelque chose qui nous interpelle, et   remet en question notre façon de voir, de sentir, de regarder, de toucher, de penser.
   Dans cette perspective, l’école joue un grand rôle dans la perception des sens  qui nous permettent l’accès à la connaissance qui se fait par étapes successives dans un contexte s’inscrivant nécessairement dans le calme et l’humilité ; avec les précautions qui s’imposent, pour ne pas heurter leur sensibilité en construction. 
   Or, nous constatons que dans la plupart des cas l’enseignement dans le calme et l’humilité sont remplacés par l’abîme du doute et du chaos.
Isaïe nous le rappelle : il a rendu leurs yeux aveugles,
                                         Il a endurci leur cœur :
                                         pour que leurs yeux ne voient pas
                                        que leur cœur ne comprenne pas
                                                                                            Isaïe 6  9-10
                                       
  En effet, ni l’humilité ni le calme ne sont au rendez vous dans la formation scolaire. Les disciplines qui pouvaient favoriser l’indispensable concentration des sens comme par exemple l’éducation manuelle et technique ont été amputées ; la musique classique qui devrait occuper une place importante comme le chant choral dans le domaine scolaire sont relégués essentiellement au conservatoire. Quant à la peinture, les programmes scolaires insistent peu sur l’importance de savoir tenir un pinceau.
  L’enseignement de la philosophie qui en Allemagne se fait sur deux années reste le parent pauvre de l’éducation nationale alors qu’il s’agit là d’une discipline qui peut élever l’esprit pour développer le sens de la recherche du beau et du bien.    
   Nous ne savons plus comme Socrate l’a dit nous montrer attentifs et disposés à recevoir avec simplicité la connaissance  « ce que je sais c’est que je ne sais rien ». C’est seulement à partir de cette constatation que nous pouvons avec humilité, nous approcher de la connaissance afin que nos yeux puissent s’ouvrir à la vraie lumière.
   L’étendue de ce qui reste à connaître sera toujours plus grande que ce que nous savons. C’est pourquoi l’humilité pour apprendre est ainsi une nécessité sans laquelle nos yeux restent clos. Cette constatation faite humblement par Socrate est très sûrement à l’origine du progrès de la vraie science qui a besoin de la certitude de la révélation pour ne pas s’égarer.  C’est pourquoi il est utopique et dangereux de vouloir se passer de la révélation pour chercher la lumière.
                                                                                                                                                               Christian Bac

mardi 26 juin 2012

Les frontières et le sacré


Les élites naguère internationalistes ou mondialistes constatent que l'homme est un être concret qui ne peut s'épanouir que dans une identité, une langue, une culture, une religion et que les frontières en sont une protection, un repère essentiel. Le projet babélien semble effrayé de plus en plus les hommes au moment où il leur échappe.
Régis Debray dont nous avons déjà parlé sur ce blog symbolise bien ce chemin parcouru. Son propos est comme toujours brillant et habité.
Cette question par ailleurs politique, touche la question de l'anthropologie et donc ne peut que intéresser le théologien.
 

lundi 25 juin 2012

Colloque consacré à Edith Stein au Collège des Bernardins


Journées Édith Stein



vendredi 12 octobre 2012 à 16h30
vendredi 12 octobre 2012 à 19h30 – projection du film « La septième demeure » de Martha Meszaros
samedi 13 octobre 2012 à 9h

Sous le patronage de la Faculté Notre-Dame et du Groupe de Recherche Steinien.
Journées Edith Stein à propos de deux textes majeurs d’Edith Stein : La vie d’une famille juive (1933) et Comment je suis venue au Carmel de Cologne (1938).

Libre, chercheuse de sens, Edith Stein (1891-1942) unit réalisme de l’expérience et philosophie, racines juives et amitié avec le Christ. Son chemin traverse l’Europe, jusqu’à Auschwitz. Deux de ses textes écrits à des moments particulièrement dramatiques de l’histoire allemande contemporaine – Vie d’une famille juive en 1933 et Comment je suis venue au Carmel de Cologne en 1938 – offrent un témoignage saisissant d’humanité juive et chrétienne face à une jeunesse allemande élevée dans une caricature grossière du judaïsme et dans l’idolâtrie de la race arienne. Ils seront étudiés dans leur rapport avec le contexte socioculturel et intellectuel de l’époque, ainsi que sous l’angle de la recherche du sens et de son accomplissement. Le film de Martha Meszaros, La Septième Demeure (1996), propose la vision d’une artiste sur cette femme remarquable : Edith Stein, Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix – fille d’Israël, fille de l’Église.







Nous naissons homme et femme. 
Mais la différence sexuelle n’est ni un simple fait biologique, ni une convention sociale, arbitraire et révocable. Elle est une vocation, une tâche à assumer. Elle trouve son sens plénier dans la paternité et la maternité qui insèrent la différence sexuelle dans la société et l’élèvent au plan symbolique.
La revue Communio propose un dossier sur ce sujet que vous pouvez consulter en suivant ce lien

dimanche 24 juin 2012

De Veritate de saint Thomas d'Aquin


Couv de veritateLes éditions Sainte-Madeleine de l'Abbaye du Barroux propose en deux volumes les 29 questions disputées sur la vérité de saint Thomas d'Aquin. Il s'agit d'un événement éditorial. Les deux volumes présentent le texte latin accompagnée d'une traduction d'une très grande clarté et précision. Le tout est accompagné d'une brillante introduction générale du R.P. Abelardo Lobato o.p. et chaque question est présentée et remise dans le contexte de l'oeuvre.

Résumé

L'intégralité des 29 questions portant sur la connaissance divine, angélique et humaine, le rapport de l'homme au bien et à la grâce.

Quatrième de couverture

Nous présentons ici la première traduction intégrale en français des questions De veritate, fruit du premier enseignement parisien de saint Thomas (1256-1259).

Le lecteur moderne est saisi d'admiration devant l'honnêteté intellectuelle, l'acuité profonde et la largeur d'horizon avec lesquelles les universitaires de l'époque discutaient un problème. Pas un aspect des sujets traités n'échappait à ces affamés de vérité. Mieux qu'aucun d'entre eux, saint Thomas maîtrisait cet art subtil de la division d'une question en articles qui en épousent les complexités. Mieux qu'aucun autre, surtout, il savait délivrer dans ses corpus une synthèse magistrale où tous les aspects du problème trouvent leur équilibre, puis répondre à chaque objection par une distinction salvatrice.

29 questions composent cet ouvrage, les 20 premières traitant de la connaissance divine, angélique et humaine, les autres du rapport de l'homme au bien et à la grâce :

. La vérité
. La science de Dieu
. Les idées
. Le Verbe
. La Providence
. La prédestination
. Le livre de vie
. La connaissance des anges
. La communication de la science des anges
. L'esprit
. Le maître
. La prophétie
. Le ravissement
. La foi
. Raison supérieure et raison inférieure
. La syndérèse
. La conscience
. La connaissance du premier homme dans l'état d'innocence
. La connaissance de l'âme après la mort
. La science de l'âme du Christ
. Le bien
. L'appétit du bien, la volonté
. La volonté de Dieu
. Le libre arbitre
. La sensualité
. Les passions de l'âme
. La grâce
. La justification de l'impie
. La grâce du Christ

Fiche technique

  • Reliure : Cartonné
  • Page : 2346 p
  • Format : 24 x 19 cm
  • Poids : 2895.00 g
  • ISBN : 978-2-906972-78-0
  • EAN13 : 9782906972780

Un nouveau manuel d'histoire de France pour les enfants du primaire... et leurs parents


Publié par l’Œuvre scolaire Saint-Nicolas
Seconde édition. La première édition étant déjà épuisée, vous pouvez vous procurer le manuel (seconde édition) au prix de 24 euros + 5 euros de port (bon de commande en cliquant sur le lien qui précède).
Anne de Mézeray, Philippe Conrad, Jacques Heers, l’abbé B. Schaeffer, plusieurs enseignants) à l’élaboration d’un livre d’Histoire de France pour le Cours Moyen avec pour objectif de fournir aux professeurs et aux élèves un ouvrage respectueux de la réalité des faits. Ce manuel parait en mai 2011 : il contient 73 chapitres illustrés en couleur, enrichis de 19 cartes inédites.

Jacques Heers (Agrégé d’histoire, ancien directeur des études médiévales à PARIS IV-SORBONNE) :
« L’auteur a réservé de longs chapitres, bien documentés, écrits pour être lus avec plaisir, aux travaux des hommes qui, de leurs mains, par leur constante application, ont forgé le pays de France (…). Et, plus encore, des leçons (…) pour parler de la foi chrétienne, des monastères, des blanches églises et des cathédrales qui font toucher du doigt et garder en mémoire que si la France a repris ou adapté une part de l’héritage gréco-romain, ses racines sont bien chrétiennes.(…) Les élèves vont comprendre que jeter sur les temps passés un regard de snobisme ou de condescendance (…) ne se justifie d’aucune façon. (…) »
Philippe Conrad (Historien, directeur de collection aux PUF) :
« Par la densité et la clarté des informations fournies, par la cohérence de la vision d’ensemble, cet ouvrage va constituer un outil indispensable pour tous les enseignants qui résistent au nivellement par le bas (…). Plus que jamais le « combat pour l’Histoire » (…) apparaît comme la condition du maintien d’une identité française (…) L’ouvrage d’Anne de Mézeray ne peut que contribuer à la mise en œuvre de cette entreprise aussi ambitieuse que nécessaire. »

L'Évangile inconnu par l'abbé Philippe Laguérie


Laguérie le christ inconnu couvvient de sortir en librairie
« L’abbé Philippe Laguérie, comment le décrire ? Ce qui me frappe c’est sa gaieté, sa bonne humeur, son enthousiasme, sa joie de vivre. Vif, combatif, vivant à cent à l’heure, à l’aise partout et notamment sur les plateaux de télévision, on voit bien qu’une passion l’habite, il ne peut rencontrer quelqu’un sans lui parler de Jésus. Si la parole de l’abbé est vive, sa plume est alerte, et voici qu’il nous propose L’Évangile inconnu. Il s’agit simplement avec sa fougue et son vocabulaire très direct de commenter l’évangile, parce que sans cette connaissance nous ne pouvons nous dire chrétiens. Il s’agit donc de dire d’une façon simple des choses savantes et importantes. Le commentaire ici est attirant, souvent pittoresque, mais respectant bien sûr à la lettre ce qu’est la parole de Dieu. » François Foucart (préface)

Pour le commander :

Évagre le scholastique


Évagre, le dernier des historiens ecclésiastiques (fin VIe s.), entend poursuivre l'œuvre de ses prédécesseurs auxquels il rend hommage. Les trois premiers livres de son « Histoire » portent principalement sur les trois conciles christologiques, conséquence de la « querelle nestorienne », Éphèse I (431), Éphèse II (449) et Chalcédoine (451). 
Couv Évagre le Scholastique
Les dissentiments théologiques entre Nestorius de Constantinople et Cyrille d'Alexandrie mettent inlassablement aux prises leurs successeurs qui en font des enjeux de pouvoir. Ces querelles divisent l'Orient gouverné par des empereurs obligés d'intervenir à coup d'encycliques et de contre-encycliques, voire par la force. Les moines sont le bras armé des évêques et des patriarches rivaux, tandis que les meilleurs d'entre eux, les stylites, s'élèvent en une admirable ascèse spirituelle. 

Cette « Histoire » abonde en documents de première main, actes conciliaires, lettres des empereurs et des évêques. Elle constitue une source de premier ordre, encore proche des faits rapportés, due à la plume d'un « scholastikos » cultivé, rompu aux affaires, homme de confiance de l'évêque Grégoire d'Antioche. Elle assume à la fois la nouveauté de l'historiographie chrétienne et la tradition de l'historiographie classique.
Texte grec de l'édition J.Bidez - L.Parmentier — Introduction par Guy Sabbah — Annotations par Laurent Angliviel de la Beaumelle (Université de Picardie) et Guy Sabbah (Université Lumière-Lyon II) — Traduction par A.-J. Festugière, o.p., Bernard Grillet et Guy Sabbah
Paru en : Octobre 2011
52,00 € - Disponible - 592 pages
Dimensions : 195 x 125 x 45  - Poids : 595 grammes
ISBN : 978-2-204-09701-7 - SODIS : 8293699 - EAN : 9782204097017

Théorie du genre : il n'y a ni homme ni femme mais des consommateurs


Tout le monde a entendu parler de cette nouvelle lubie du libéralisme mondialiste qui tient à ce que tous les hommes perdent tout repère et ne puissent plus s'identifier par leur identité sexuelle.
Pourquoi ?
Parce que sans identité, ils ne seront plus que des abîmes de frustration névrotique qui ne trouveront de repos que dans la consommation fébrile. Cette nouvelle attaque contre la nature s'inscrit dans une série cohérente :
Le patriotisme est un péché, vous serez tous citoyens d'un monde sans frontière,
Les langues régionales sont des archaismes dont vous devriez avoir honte : il faut  dorénavant vous exprimer dans le babil de la novlangue,
Vous étiez fiers des richesses culturelles transmises par vos pères : vous n'aurez maintenant plus d'autre culture que celle dispensée par les chaînes de télévision aux mains de groupes fianciers avides qui veulent vendre aux annonceurs la conscience de leurs victimes vidées de toute référence,
Vos vies avaient un sens grâce à votre religion ? vous n'aurez d'autre religion que celle de l'Homme au moi collectif colonisé par la propagande,
Vous vous inscriviez dans une lignée, avec le souci de transmettre les richesses de votre peuple à vos enfants ? Vous n'aurez plus d'autre but que de jouir un peu dans une existence vidée de toute transcendance, de tout sens
Vous vouliez épanouir votre féminité ou pire votre masculinité ? Aujourd'hui vous serez des femâles polymorphes
Jean Jacobi

La théorie des Genres dossier Communio


Nous naissons homme et femme. 
Mais la différence sexuelle n’est ni un simple fait biologique, ni une convention sociale, arbitraire et révocable. Elle est une vocation, une tâche à assumer. Elle trouve son sens plénier dans la paternité et la maternité qui insèrent la différence sexuelle dans la société et l’élèvent au plan symbolique.
La revue Communio propose un dossier sur ce sujet que vous pouvez consulter en suivant ce lien